édito

Le numérique, essentiel à la transformation de l’agriculture

Parce que le numérique et la robotique accompagnent la transition agroécologique, ce troisième numéro de Pluriel fait la part belle au digital. Les témoignages recueillis sur la plateforme d’essais Openfield et auprès des acteurs du Plan national de recherche et innovation contre la jaunisse de la betterave (PNRI), le positionne comme une des solutions fiables de la protection des cultures. Tester la performance des outils digitaux est même l’une des missions du Vitilab installé sur le Vinipôle Sud Bourgogne.

L’actualité confirme la montée en puissance des technologies connectées. Lancé le 22 septembre, le grand défi de la robotique et du numérique a reçu 21 M€ du programme France 2030. Le numérique intègre aussi la panoplie des solutions du plan Écophyto 2030 présenté dans les grandes lignes le 30 octobre aux parties prenantes. 

Outre la prédiction du risque des bioagresseurs, le numérique facilite la prise en compte de l’inflation réglementaire, la traçabilité des pratiques culturales et sécurise les décisions. Autant d’éléments qui viennent un peu réduire la charge mentale des agriculteurs. Un budget de 10 Mds € est consacré à la recherche de solutions digitales par les entreprises de protection des cultures membres de CropLife Europe. Plus de trente outils d’aide à la décision ou plateformes numériques agronomiques sont ainsi proposés par les équipes de nos adhérents. Collectivement, ces entreprises portent déjà un projet de digitalisation et d’homogénéisation des données réglementaires présentes sur les étiquettes des produits phytosanitaires dans le cadre du projet Digital Label Compliance. Lisibles par les agroéquipements, accessibles via une application ou un site web, ces informations vont notamment accroître la sécurité des applications de produits. 

Julien Durand-Réville,

responsable agronomie digitale Phyteis